Accueil PowerCarp
2634 articles 627 blogs
17986 photos 1416 albums
0 enduros 0 annonces
5063 vidéos 70 lieux

Article précédent

Pêche de nuit du 5 au 6 Mai 2007 -3ème et fin-

Article suivant

Article de Dadou publié le 17 Décembre 2009 à 19:44 dans le blog évolution-carpe Mag
Signaler cet article au Webmaster Envoyer cet article de pêche de la carpe à un ami par email
Thème: Pêche de nuit | Département: Meurthe et Moselle (54) Votez pour cet article:Je vote pour cet article32

Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007.

Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière).

Voilà un flash-back histoire de !

Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose.

J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant ces sessions, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur les secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain que je suis !

_________________________________________________________________________________________

                                                                          Flash-back 2007

 

Le fil du moulinet en afait plusiers fois le tour. Je dois couper le fil et faire un raccord à la niche-boule pour ramener cette grosse brème de plus de 2 kg qui a avalé ma bille de 18 mm. Quel goinfre ! Je la relâche dans le petit étang derrière moi et rejoint ses soeurs.

La nuit est bien avancée et plus aucun bruit ne parvient de la rive d'en face. Seuls quelques gobe-mouchesmunis de lampe frontale arpentent les bords de l'étang à la recherche de branches pour leur feu. Fabien enregistre quelques touches sur la 4ème canne que je lui ai prêtée, eschée d'une bille flottante et cela durera une partie de la nuit, sans vrai départ.

J'installe ma centrale dans ma tente; elle me servira en cas de départ durant mon court sommeil en compagnie de Fifi qui, elle, ne dormira pas beaucoup avec tous les bruits qui nous entourent (rats d'eau, canards, hérons), sans compter touted les bestioles trônant autour de l'étang sans jamais les voir.

Au cours de la nuit, je suis réveillé par le son mélodieux de "la truite de Schubert" joué par ma central lors d'un départ sur une de mes cannes. Après un certain temps de réaction, je sors en chaussettes dans l'herbes trempée de rosée. Fabien sort aussi : il croyait que c'était pour lui.

Je ferre une carpe qui a vidé une partie de mon moulinet, part telle une torpille en opposant toute sa force. Comme elle semble très grosse en partant à droite de mon poste, je demande a Fabien de préparer l'épuisettependant que, toujours canne en main, je remets mes chaussures, espèrant ne pas avoir la surpise de marcher sur un cadavre de poissons-chats.

Fifi mon chien reste dans la tente, pour dormir un peu, sûrement ! La carpeme prend encore du fil quand je décide de la bridé un peu pour la ramener en bordure; elle ne se laisse pas faire ! Une touche se produit sur une autre canne et Fabien court vers mon rod-pod en espèrant un nouveau poisson, mais celui-ci ne veut pas manger ma bille et , après 3 allers-retours en courant et sautant sur les bords de la berge, je demande à Fabien de laisser tomber car les poissons ne reviendront qu'avec le calme; ils sont méfiants ! Un bruit de pas dans l'herbe, même discret, résomme 5 fois plus dans l'eau, surtout la nuit où ils se rapprochent du bord pour se nourrir.

Il est 5 h et cela fait 1/4 d'heure que je suis avec ma prise qui ne veut rien savoir. Après quelques tirées impressionnantes, je sens la carpe se fatiguer et je bride un peu plus pour la remonter en surface et voir sa taille. La voilà en vue ; une énorme carpe commune . Je sonde de nouveau avec la lampe qui nous éclaire.

La peur s'installe dans mon esprit car j'ignore où elle est piquée et je craint de la voir partir avant de l'avoir touchée. Je ressens sa fatigue et une fois dans l'épuisette, je peux enfint souffler ! Fabien m'aide à la porter : elle est grande et massive.

Après l'avoir posée sur le tapis de réception, je la décroche délicatement : elle était prise sur la partie dure de la lèvre inférieure. Je décide de la garder encore un peu dans le sac de conservation, pour la photo du matin (avec plus de lumière) et pour la montrer à ma femme, qui sera ici à 9 h, et à la copine de Fabien (pas sortie de sa tente).

Je relance ma ligne parfaitement, grâce au repaire encore visible, avec le même arôme , puis retourne avec Fifi dans ma tente; elle ne dort toujours pas mais semble contente de me revoir et se colle contre moi, comme pour me dire qu'elle a froid (je n'ai pas chaud malgré le sac de couchage mis en couverture pour ne pas me gêner en cas de départ). Le reste de la nuit se passe calmement.

Aux 1ères lueurs du jour, je suis réveillé par le chant d'un merle, tout près de moi; ce qui m'oblige à me lever. La tromche en vrac, je sors de ma tente avec fifi pour prendre un grand bol d'air et regarde la surface de l'étang lisse comme un miroir; ce que j'apprécie de bonne heure.

 

   

                                                                  Fifi surveille la carpe !

 

Ici et là, il y a quelques gobages de beaux poissons ainsi que des chasses de perches, en bordure. Le cadre est magnifique et il faut être là pour apprécier pleinement ce moment ! On se crorait dans un autre monde ! Sur la rive d'en face, aucun mouvement ! Un coup d'oeil sur le ciel pour savoir le temps qu'il va faire : soleil annoncé ou flotte de dernière minute ?

En regardant à droite , je comprends qu'il fera beau car un nuage de brume vient sur moi, telle une avalanche. Depuis que je pêche, c'est la 1ère fois que j'assiste à ce spectacle ! Je reste bouche-bée et ne pense pas à prendre une photo.

Je rappelle Fifi qui cherche son petit-déjeûner : quelques mulots fraîchement deterrés, mais elle ne veut pas revenir et je dois aller la chercher ! Il m'est impossible de la trouver avec cette brume épaisse et froide qui traverse ma couche de fringues.

Enfin, après l'avoir découverte, toute trempée par l'herbe humide et la gueule pleine de terre, je retrourne dans la tente alors qu'elle reste à l'entrée, le temps de sècher un peu. quand je suis assis, elle pique du nez et quand je ferme les yeux, elle me regarde bizarrement. Je la phoyographie avec les yeux collés plein de sommeil et la fumée se dégageant du corps (l'humidité s'évapore sous l'action de sa chaleur corporelle).

Une heure plus tard, quand le soleil apparaît, la brume s'évanouit. Je sors de ma tente et range le plus gros du matos, pour ne pas avoir à le faire plus tard; d'autant que cela m'occupe !

8h30 : je réveille tout le monde après le coup de fil de ma femme qui pensait me surprendre en sommeil. Elle apprend que je suis debout depuis un moment et que j'ai une surprise de taille pour elle. Elle sera bientôt là avec le petit-déjeûner.

9h : elle arrive alors que les 2 campeurs viennent de se lever. En face, il y a maintenant du mouvement et les grandes gueules se font entendre en annonçant leurs prises à ceux qui n'en ont pas fait de cette 1ère nuit. La moyenne tourne autour de 5-6 kg; je suis donc celui qui a attrapé le plus gros poisson que je n'ai pas pèser

Le soleil commence à chauffer et nous fait mal aux yeux avec la fatigue que nous ressentons, malgré tout. Après le petit-déjeuner, je décide de sortir ma belle pour la prendre en photo. Après avoir photographié cette belle, je la remets délicatement à l'eau et la regarde partir dans les secteurs qu'elle seule connait, sous les yeux des gobe-mouches d'en face que j'entends critiquer.

 

    

 

Il est maintenant 11 h et nous commençons à plier bagages. 1/4 d'heure plus tars, tout le matos est rangé dans les voitures et, après les salutations d'usages, chacun repart de son côté. Je suis fier et heureux de m'être attaqué à ce plan d'eau réputé assez difficile pour la pêche à la carpe. Je suis pressé de renouveler la chose et faire mieux !

 

 

 

                             A suivre !                                                     Dadou

Tags: - Lien permanent | Ajouter un commentaire

1 commentaire sur cet article


Salut,

Dadou,malgrè tes efforts c'est bien mort sur powerMécontent.Mais tu nous fais de beaux rècits

A bientôt  Nicolas et Dompinique

Ecrit par dudule66 le Vendredi 18 Décembre 2009 à 18:54 Signaler ce commentaire au Webmaster

Ajouter votre commentaire à la suite des commentaires existants

Aide - Config - Logos - Annonceurs - Copyright © 2000-2024 PowerCarp - Tous droits réservés - Contact - Charte - C.G.U. - Nouveautés
Connexion - Inscription - Fils d'information RSS - Dernière évolution: le 11 Février 2023 - Plan du site - Téléchargements
CarpCup - PowerPredator - PowerAngling
Dadou
Google
Domaine des Carpes Sauvages