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Rencontre tout en couleur - 1ère partie -

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Article de Dadou publié le 23 Décembre 2009 à 19:13 dans le blog évolution-carpe Mag
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007.

Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière).

Voilà un flash-back histoire de !

Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose.

J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant ces sessions, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur les secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain que je suis !

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                                                                          Flash-back 2007

 

Dimanche, 23 septembre 2007

vers 6h, je me rends au bord de l'eau en compagnie de ma femme, qui a du courage pour supporter une session de pêche qui s'allonge, et qui aime son homme et sa passion qui prend beaucoup de temps. Elle m'aide à transporter tout le bordel sur ma secteur puis repart, et je me retrouve dans mon élément (la pêche, la nature et le calme).

Quel pieds d'entendre le bruit des oiseaux qui se réveillent, les cris d'angoisse des canards qui s'enfuient en volant (dérangés par un gobe-mouches qui va à la pêche de bonne heure), les meuglements des vaches (moment de la traite), les bruits de tracteurs de mon ami paysan (qui ne connaît aucun dimanche de repos), les chants du coq....; je suis ici et rien n'en pourrait me faire partir !

Un coup d'oeil sur le monde qui m'entoure (et que je connais bien) m'indique que le champs est désert, mais en fait plein de vie : malgré l'absence des brebis (elles ont pratiquement toutes fait des petits), il y a des hordes de canards dans les basses d'eau, ainsi que des hérons cendrées qui y cherchent leur pitance (ou insectes et vers dans les herbes humides); corneilles et corbeaux tentent de casser des noix ( volées dans jardins et champs du coin) dans les 2 parcs, cachés sous un épais brouillard que seuls ceux qui se lèvent tôt voient et apprécient.

 

 

Je regardent l'ensemble de la rivière où il y a quelques sauts de brèmes et gardons (qui l'apprécient l'aurore brumeux, quand l'eau commence à chauffer; contrairement à nous qui attrapons la goutte au nez).

Le jour se lève et il est temps pour moi de mettre mon rod-pod et mes cannes en place ! Je prend mon temps pour tout installer correctement (je n'ai pas envie de tout replacer en cours de journée, à cause d'une canne de travers, une ligne mal posée ou pêcher hors du coup).

Une fois le rod-pod en place, j'installe chacune de mes cannes eschée d'un gros pellet huileux au goût de poisson, puis celle au coup avec, de nouveau, un grain de maïs. Maintenant, il fait bien jour.

J'en profite, avant que la brume matinale arrive, pour vérifier que mes montages sont bien placés; parfait, c'est parti pour 3 ou 4 heures sans les relever ! J'amorce également, avant qu'il y ait plus d'activité en surface; je peux enfin n'asseoir... dans l'herbe mouillée (le tapis de réception a pris l'humidité ambiante).

Je regarde mes scions qui bougent; signe que du poisson touche mes appâts ou mes lignes. S'il s'agit d'autres cyprins, les carpes seront attirées par leur remue-ménage. J'enregistre quelques belles touches, mais aucun départ franc ! Vers 8 h, mon regard est attiré par un mouvement le long de la rive d'en face : un renard roux clair avec la face aux traits bien bancs (moins gros que celui du week-end dernier) ; il doit y avoir une nichée dans le secteur !

Ils prennent tous le même chemin ! Il ne semble pas avoir peur de moi et a compris que je ne peux pas traverser la rivière à la nage; il sait différencier un pêcheur d'un chasseur ! Malgré que je l'appelle "maître Fox", il continue sa route et disparaît; malin et rusé renard !

La légère brume ancrée dans le secteur fait place au soleil qui chauffe. Les poissons qui se trouvaient là n'ont plus l'air de vouloir s'alimenter; certainement à cause de la lumière plus vive sur le coup ! Je pense qu'il faut attendre que le soleil tourne pour voir les poissons sur le coup ! Je me concentre sur la canne au coup pour ne pas trouver le temps trop long, durant cette période !

Je change le grain de maïs doux (coupé en morceaux sur une touche que je n'ai pas remarquée) et lance le montage près du coup amorcé en faisant attention à ne pas toucher les montages à carpes; en cas de touche de gros poisson, je n'ai pas envie qu'il fasse le tour des lignes et faire une grosse salade de fruits !

Vers 9h, j'enregistre ma 1ère touche. Je ferre dès que mon flotteur bouge sérieusement (celui-ci est coulissant sans arrêt, il sert de détecteur visuel), et vois la canne plier franco; j'ignore encore de quelle espèce de poisson il s'agit ! Il se débat comme il peut et donne de petits coups de tête: c'est la défense d'un joli chevaine d'1 kg que j'aperçois dans l'eau clair du bord; je n'en ai pas attrapés de si gros depuis longtemps (ils proliféraient dans un autre secteur, dans mon enfance) !

Je le ramène sur la berge et le pose sur le tapis de réception où je constate qu'il a la panse remplie de maïs (le goulu en régurgite beaucoup); il y a une belle diversité de poissons sur mon coup ! Après l'avoir décroché, je le remets à l'eau et le regarde partir tranquillement. A l'hameçon, je remets un grain de maïs doux et relance au même endroit (ce qui n'est pas évident); il faut peu de temps pour enregistrer une touche aussi franche que la 1ère.

Je pique et voilà un chevaine du même gabarit que l'autre ! La curée dure 1/2 h : les chevaines tentent de nettoyer le coin de toute nourriture destinée aux carpes; même un gardon de 25 cm se fait piéger au bout de ma ligne ! Je les garde au bord, dans l'épuisette à carpes pour les prendre en photo avant la remise à l'eau. Ensuite il n'y a plus aucune touche !

Vers 9h30, ma femme me signale que Valérie et Valentine son à l'entrée du parc (la veille, nous avons convenu pour éviter tout conflit entre les 4 spécimen) que 2 viendraient le matin et les 2 autres l'après-midi. Je ne veux aucun bruit, alors je leur coupe un sac plastique pour qu'elle s'assoient dessus; une partie de la matinée reste calme.

A 11 h, avec le soleil d'enfer qui me fait tomber la veste, je décide de faire un amorçage de rappel pour voir si les poissons vont réagir. 1/2 plus tard, mes scions de cannes bougent sérieusement et il y a quelques beaux bip sur l'une d'elles. Je reste attentif près de la batterie car les montages (éloignés les uns des autres) enregistrent de belles tirées; je pense à un banc (de quoi) ?

Il est 11h50 quand une canne se met en action; l'écureuil saute sur un départ en force (mon moulinet se vide plus lentement que d'habitude). Je prends la canne en mains sous les yeux des filles et ferre amplement pour prendre contact avec le poisson qui remonte la rivière.

Je tente de le brider pour le faire changer de direction (et le faire sortir du coup, pour ne pas affoler les autres poissons) et l'emmener où je peux le travailler (loin des souches d'arbres sur ma gauche). Je demande à Valentine de retirer la canne au coup (ver laquelle il se dirige) et à Valérie d'aller chercher l'épuisette après l'avoir vidée de ses poissons (chevaines et gardons). Elle frappe l'eau avec malheureux; ce qui provoque la fuite du mien (plus haut).Je dois le suivre, car si je le bride de nouveau, je risque de le blesser !

 

                                   

                                        A suivre                                                    Dadou

Thème: Sessions de pêche | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 2 commentaires
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Bonne fête de fin d'année

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Article de Dadou publié le 23 Décembre 2009 à 13:50 dans le blog évolution-carpe Mag
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Salut amis carpistes de France et de Navarre, l'année 2009 a été pour moi une année particulièrement riche en émotions et en partages. Depuis un an, j'écris des article sur PowerCarp et j'en suis heureux; partager sa passion avec d'autres carpistes a été ma priorité.

J'ai pu pêcher plus tranquillement et sereinement dans des plans d'eau que j'avais délaissés et je vous les ai fais découvrir et vous en ai présenté les belles. Beaucoup d'autres sont en vue car beaucoup de poissons que j'ai repérés lors des pêches dépassent allègrement les 20 kg, mais restent assez malines.

J'ai eu la grande chance de partager une session avec un homme qui est devenu un grand ami. Je veux parler de notre star, notre porte-paroles écolo LaMagie en qui j'ai découvert un vrai de vrai; pas pire que moi mais presque dans la façon d'organiser tout ce qu'il faut au mm près.

D'autres destinations m'attendent en 2010 avec beaucoup d'autres belles carpes à vous présenter; d'autres nombreux récits et vidéos, d'autres lieux et d'autres carpistes seront mis à l'honneur sur mon site perso.

Alors c'est avec un grand remerciement que je vous souhaite des bonnes fêtes de fin d'année et une bonne et heureuse année 2010.

Pour terminer cette année, je mets ces 2 petites vidéos; albums tranquilles de moments partagés au bord de l'eau.

 

     Dadou

                                     

                              

 

               Dadou

Thème: Echos des pêcheurs | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 7 commentaires
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Coup du soir avec Apolline !

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Article de Dadou publié le 22 Décembre 2009 à 16:59 dans le blog évolution-carpe Mag
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007.

Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière).

Voilà un flash-back histoire de !

Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose.

J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant ces sessions, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur les secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain que je suis !

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                                                                          Flash-back 2007

 

Samedi, 22 septembre 2007

Enfin, je vais tremper le fil en fin de soirée ! Depuis hier soir je confectionne quelques billes-maison à base de carpe 3000 et d'autres avec des croquettes pour chats que je placerai sur le montage au coup, pour voir si les poissons les touchent. Ce n'est qu'après avoir été en famille à la fête de l'élevage au parc du château de Lunéville que je retrouve en le bord de l'eau, en compagnie d'Apolline !

Il est 18 h quant je place ma 1ère ligne eschée d'un gros pellet bien gras sur le rod-pod. En surface, il y a déjà beaucoup de gobages, en particulier sur le poste amorcé hier. Le temps que je prépare la 2ème, un tic-tac me fait tourner la tête vers la batterie où les lumières du détecteur de touches s'illuminent et l'écureuil saute sur place; déjà un départ !

Le temps que je réagisse, le poisson a lâché prise quand je pose la main sur la canne; quelle merde (j'ai laissé la prise de l'écureuil en position nuit) ! Mais ceci n'est pas grave et je finis d'installer les 2 autres cannes aussi avec des pellets, et celle aux coups (pour passer le temps) que j'espère d'un grain de maïs doux, puis lance le montage à droite de mon coup amorcé.

Maintenant, je peux m'asseoir et regarder les scions des cannes à carpes bouger sans faire de bruit. De temps en temps, un bip-bip se fait entendre; signe de présence de carpe sur le coup ! A 19h20, Pierre nous rejoint 1/2 h avant que j'enregistre un départ puissant qui mon moulinet à vive allure.

Je me lève doucement car courir après un poisson qui remonte ou descend doucement la rivière ne sert à rien ! Une fois la canne en mains, je ferre amplement sans tirer pour ne pas casser le bas de ligne. Je prends contact avec le poisson qui semble lourd et qui remonte vite la rivière. Je jette un coup d'oeil sur le scion pour avoir une indication sur le poids ou la direction du poisson.

Je demande aux 2 gobe-mouches qui sautent dans tous les sens de prendre l'épuisette pour y mettre la carpe. Apolline se décide; ce qui arrange Pierre qui ne veut pas se faire engueuler pour une mauvaise manoeuvre ! Le poisson a trop remonté la rivière et ne veut plus la redescendre; je dois l'épuiser de l'autre côté, où se trouvent la souche et autres merdes dans le petit fond (risque d'endommagement de la ligne par frottements) !

Je fais le tour du gros arbre (à gauche du poste)puis pompe doucement pour que le poisson change de direction. Il montre des signes de fatigue. A quelques m de nous, je constate que c'est une belle commune. Une fois dans l'épuisette (sans problème), je la décroche directement dans l'eau (pour ne pas la choquer) et l'emmène sur le tapis de réception où le matos est en place. 8,100 kg.

Je place le poisson en sac pour qu'il récupère un peu, et en attendant que ma femme arrive pour me photographier avec (je lui ai téléphoné dans la foulée), avant qu'il fasse trop sombre ! Une fois le poisson à l'abri dans l'eau fraîche et profonde, je replace le montage avec le même pellet (il est bientôt l'heure de rentrer) !

Dès que le soleil disparaît derrière la colline (où se trouve la ferme), le froid s'installe et les moustiques passent à table (si on est pas assez habillé). Ma femme arrive juste avant la nuit et me photographie avec ma belle carpe, qui repart dans son milieu naturel (après avoir posé comme mannequin pour mon carnet de pêche perso) !

 

                                             

 

Je suis aux anges; encore une belle carpe prise en rivière, sur un coup amorcé différemment ! Malgré les nombreuses touches, je reste serein pour la journée de dimanche où je resterait du matin au soir; ce qui est fatigant, mais je préfère aller au bord de l'eau plutôt que rester à rien foutre !

 

 

                           Affaire à suivre !                                      Dadou

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Petite session tranquille en rivière !

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Article de Dadou publié le 21 Décembre 2009 à 17:38 dans le blog évolution-carpe Mag
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007.

Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière).

Voilà un flash-back histoire de !

Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose.

J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant ces sessions, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur les secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain que je suis !

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                                                                          Flash-back 2007

Dimanche, 16 septembre 2007

Je me trouve, pour ma 2ème journée carpe en rivière, sous un épais brouillard matinal; après les galères de la veille, je suis déterminé à faire une carpe par n'importe quel temps ! J'arrive sur mon poste de pêche en compagnie de ma femme qui m'aide pour le transport du matos (pas léger).

Après son départ, je me rends compte du silence qui règne ici : le calme parfait, aucun son de moteur, seulement le bruit des piafs qui se réveillent et quelques sauts discrets de poissons ! De temps en temps, j'entends les les quelques fruits d'arbuste tomber sur la rive d'en face.

Je respire un grand coup; me voilà enfin tranquille au bord de l'eau ! J'installe mon rod-pod et prépare les 3 cannes que j'esche de pellets (la veille, cet appât s'est révéler meilleurs que les autres) avant de les placer, puis en installe une à brochet, sur ma droite, avec un gros goujon nerveux(attrapé la veille et laissé avec 2 autres vifs dans un seau caché sous un arbre).

Ensuite, je prends une autre canne pour pêcher au coup, l'esche d'un grain de maïs doux et la lance à proximité du coup amorcé pour les carpes. Le jour se lève et la brume disparaît doucement en laissant l'impression que des gens avancent partout.

Je mets le tapis de réception sur le sol et m'assieds dessus pour éviter de me mouiller les fesses dans l'herbe fraîche. Je guette mes cannes à carpes et fixe le scion pour détecter les touches discrètes qui ne font même pas sonner les détecteurs; signe qu'il y aurait du poisson sur le coup.

En effet, c'est le cas car les cannes dansent sans avoir le moindre bip ! je reste prudent et garde un oeil dessus. j'enregistre aussi quelques petites tirées sur ma canne au coup; le poisson est là mais ne veut rien savoir ! Il est 9 h et le brouillard a complètement disparu quant j'entends marcher sur branches et feuilles mortes; pêcheur  ou jeteur de déchets, si tôt un dimanche ?

J'aperçois, à gauche, un renard de belle taille qui se fige en me dévisageant; je sors discrètement mon portable de la poche pour le prendre en vidéo, mais il avance sur le bord de la berge où lui seul peut passer (trop étroit). Il a l'habitude de passer ici et l'image est floue. Il tente de sauter sur le muret puis va derrière le feuillage, me regardant et disparaît. Que cherchait-il, si près des habitations avec jardins ?

Il est 9h20 quand un bip sur une canne à carpe me surprend avant une touche sans suite, une carpe qui ne s'est pas fait piquer ! Au bout de 20 minutes, je décide de changer les esches sur les 2 autres cannes. Sur la 1ère, je place une bille Monster Crabe et une au frolic (faite par un collègue carpiste) sur l'autre.

Après les avoir relancées, je me rasseoir sur le tapis qui me fait mal au dos. Le soleil me fait mal aux yeux, pourtant j'ai pris mes lunettes de soleil, mais je n'arrive pas à les tenir sur le nez; je préfère la lumière vive qui , à la longue, me fait piquez du nez. La matinée est calme niveaux carpes et carnassiers, mais j'enregistre une belle touche sur la canne au coup. Je ferre aussitôt et rapporte un gardon de 20 cm, blessé, que je place dans son élément. De l'autre côté de la voie ferrée, le tracteur retourne le champs en vue des nouvelles plantations. Il y était déjà la veille.

Vers 12 h, ma femme m'annonce qu'elle arrive bientôt pour manger avec moi. Elle me fait un bip en arrivant au portail du parc ou je me trouve, à 12h30. Après avoir vérifié que les freins des moulinets sont bien mis (il suffit que je m'éloigne pour qu'il y ait une touche), je vais à sa rencontre. A mi-chemin, elle me signale la naissance d'un agneau , car je me trouve dans un parc a mouton.

Je la rejoins pour le voir (dans ce monde pourri où son destin est tout tracé); à leur niveau, je le contemple : il est tout blanc à grosses pattes. Qu'il est mignon, ce petit de quelques minutes qui pousse de petits cris pour avertir qu'il est là en regardant le monde qui l'entoure.

Je n'avais rien remarqué de particulier, avec la brume; tous les moutons étaient de l'autre côté du parc, mais elle doit aller prévenir quelqu'un à la ferme (bêtes à l'abri pour le repos, visites & empêchement des vols). Je reste un peu avec le petit et sa mère, puis, comme je suis en slip (il fait plus de 27°C), je repars vers mon lieu de pêche avec le sac de bouffe. a mi-chemin, elle me rejoint en courant (ils viendront vers 14 h). Il est 13 h et je lui raconte tout ce qui s'est passé ce matin.

Nous nous installons sur le sac de conservation(qui sert pour le moment de couverture) et cassons la croûte en profitant du temps. Ma femme doit retourner chez nous pour faire sa piqûre d'insuline; je me retrouve seul, à nouveau ! avec le calme, j'ai du mal à garder les yeux ouvert, mais ça ne dure pas longtemps car j'entends une musique de merde (genre bal "musette") qui provient d'une fête au village en face. Pour que ça me gêne moins, je mets le MP3 de mon portable en route; une radio aussi pourrie m'empêche de piquer un roupillon.

Une heure se passe quand j'entends le bruit de la porte d'entrée du parc; ma femme ? Non; 3 gobe-mouches se dirigent vers la rivière (après un arrêt au niveau de l'agneau et de sa mère), avant son arrivée au pas de course, quand l'un d'eux repart vers la sortie (sûrement prévenir quelqu'un à la ferme). Elle me rejoint et nous passerons une partie de l'après-midi à bronzer, pendant laquelle je change de stratégie.

Je relève mes lignes pour mettre des esches fraîches, en relance une sur mon coup amorcé et les 2 autres le long de la rive d'en face, près du léger courant où j'ai remarquer quelques sauts de poissons. Peu après j'enregistre de légères touches sur mes scions, puis une belle touche de carpe. Vers 15h10 (après un SMS de mon collègue de travail Fabien) me demandant quand je vais pêcher, la canne du milieu se met en action. Le moulinet débobine à une vitesse folle; une carpe à enfin décidé de goûter un pellet bien gras !

Je prend la canne en mains et laisse le poisson partir un peu (ici, ils bricolent pas; si, par malheur, le frein du moulinet est trop serré, c'est la casse assurée); c'est pour cela que je lui laisse faire son 1er rut avant de ferrer amplement et doucement !

Le poisson, pas loi, remonte le petit courant (heureusement pour moi); je tente de le brider et le sens tourner et redescendre le cours d'eau à vive allure, aidé par le courant. Il s'est rapproché de la rive d'en face et sait qu'il y a beaucoup de souches sous l'eau; je dois rester prudent ! Je demande à ma femme de me filmer(pour montrer la preuve aux collègues de travail) .

Des yeux, je suis le scion ou le fil pour connaître la direction du poisson : il va vers un arbre mort à 60 m; je le signale à ma femme qui tente de l'apercevoir dans l'eau très claire. Comme il remonte le courant de notre côté, je reprends le contrôle de la situation. Elle aperçois une masse noire entre 2 eaux, au milieux de la rivière; commune ou miroir ?

Je peux la brider un peu, car elle montre des signes de faiblesse et tente de la ramener au bord (où l'eau est moins profonde). Un instant, on distingue une commune tout dorée : ma 1ère de l'hiver (que j'estime à 6 ou 7 kg) ! Après 3 ou 4 ruts, elle entre seule dans l'épuisette. Une fois au bord, je la décroche dans l'eau et la ramène sur la berge, la pose sur le tapis de réception pour la photographier.

 

                                           

 

Remise à l'eau un peu plus loin de mon coup, en retournant sur mon poste, je réfléchit à la façon dont je l'ai attrapée. Après une observation complète, j'en conclus qu'en début de matinée, les poissons sont sur le coup amorcé (tant que le soleil n'est pas dessus), puis se déplacent vers la berge opposée (où l'ombre des arbres persiste une bonne partie de la journée).

Alors que le soleil touche toute la rivière (de 2 à 3 heures), ils sont partout, puis reviennent sur mon amorçage, le soir venu ! C'est au moment où elle était à l'ombre des arbres de la rive en face que je l'ai piquée ! A voir comment se comportent les poissons les jours sans soleil (plusieurs jours d'observations me seront utiles pour confirmer mes dires) !

Une nouvelle carpe dans mes archives et une rencontre, en plus des coups de soleil ! Quel plaisir de pêcher des poissons difficiles et plus rusés (le renard) en rivière !

 

 

                                Affaire à suivre  !                                        Dadou

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